Bonjour à tous,

Certaines des plus belles entreprises au monde passent parfois par des périodes très difficiles. Elles perdent 50, 60, parfois 70 % en Bourse. Tentant, non ?

C’est souvent à ce moment‑là que naît une question brûlante : et si j’achetais un call, histoire de profiter du rebond et peut‑être même prendre ma retraite anticipée ?

C’est exactement la question que l’on peut se poser avec Novo Nordisk.

 Les faits

• Le titre a chuté de près de 70 % en un an.

• La cause ? Une concurrence féroce sur les traitements anti‑obésité et diabète (Eli Lilly, mais aussi des pharmacies locales qui proposent du semaglutide “personalisés”).

• Et les dernières annonces n’ont pas aidé : la société a abaissé ses prévisions 2025 → croissance attendue de +8 % à +14 % du chiffre d’affaires (au lieu de 13‑21 %) et de +10 % à +16 % du bénéfice opérationnel (au lieu de 16‑24 %).

Malgré ça, Novo continue de tourner comme une machine à cash : 44 % de marge opérationnelle, mieux que Google ou Apple.

 Pourquoi Novo reste une pépite

• 590 millions de diabétiques aujourd’hui, +300 millions prévus dans 20 ans.

• Novo détient environ un tiers du marché.

• Le marché diabète‑obésité pourrait peser 100 milliards $ d’ici 2030.

• Selon Morningstar, l’action vaut 86 USD, et mes calculs donnent 89 USD → soit +80 % de potentiel par rapport aux 48 USD actuels.

• Ratio P/E : 12 seulement.

Bref, sur le papier, c’est une affaire en or.

 Alors pourquoi pas de calls ?

Parce qu’on ne sait pas quand le titre rebondira. Et tant qu’il consolide ou qu’il chute, un call perd sa valeur temps.

Parce que Novo est un turnaround. Et un turnaround peut prendre… des années. Le luxe du temps, on l’a avec des actions, pas avec des options.

Parce qu’acheter un call maintenant, c’est comme vouloir attraper un couteau en plein vol. Eventuellement, on peut envisager la vente d’un put, mais le risque est très (trop) important pour un call.

J’ai donc choisi d’acheter des actions, mais pas de calls. D’ailleurs je rappelle que cela  n’est aucunement un conseil en investissement. Cette newsletter n’a qu’un objectif éducatif et informatif.

 Mon trade Google (suivi)

Petit rappel : mon synthétique Google, ouvert au printemps, a été clôturé le 11 juillet.

• Coût : 838 USD

• Vente : 3 300 USD

• +300 % de profit 

Le titre était alors à 181 USD, il est à 190 USD aujourd’hui.

…j’aurais pu faire mieux… mais je n’ai aucun regret : j’ai suivi mon plan. En effet le titre avait atteint la résistance des 181 USD, était en suracheté et avait atteint mes objectifs de profits. Après c’est vrai qu’à plus 300% prendre ses profits n’est pas la chose la plus compliquée à faire.

 Pour la suite

Après quelques mois euphorique, je ne serais pas surpris de voir le marché souffler un peu. Le mois d’Aout d’une première année d’un second mandat présidentiel américain est historiquement baissier (-3,4% en moyenne pour les 6 derniers présidents réélus). Peut‑être que de belles affaires apparaîtront ce mois‑ci… ou en septembre.

Comme toujours, si cette newsletter vous a plu, pensez à la partager avec un ami qui s’intéresse aux options.

À très vite,

David Hall

Bonjour à tous,

Après un printemps agité, l’été commence en fanfare pour les marchés : le S&P 500 a repris +28% depuis son point bas du 7 avril 2025.

Sur le papier, c’est une excellente nouvelle. Mais attention, plusieurs signaux nous alertent :

– Le RSI et les stochastics sont en zone de surachat.
– Le S&P500 est à plus de 6% au-dessus de sa moyenne mobile 50 jours, un écart rare.
– Et surtout : il n’y a presque plus de bonnes affaires. Les actions de qualité, à prix raisonnable et survendues, se font rares.

Dans ces conditions, il est assez probable qu’un petit retracement ait lieu dans les jours ou semaines à venir.

C’est dans ces moments-là qu’il faut éviter une erreur classique : vouloir absolument trader parce que c’est un nouveau mois.

Comme je le dis dans mon livre, c’est le syndrome des “doigts qui brûlent” : cette tentation de cliquer, de passer un ordre, juste pour faire quelque chose. Mauvaise idée.

Parfois, il n’y a rien à faire. Et c’est très bien comme ça.

Quand le marché est euphorique, quand tout semble trop beau… c’est souvent le moment idéal pour ne rien faire.

Pas besoin de forcer les trades. Pas besoin d’inventer des opportunités. On peut attendre patiemment (ou même partir en vacances — ce que je vais faire !)

Dans un monde aussi instable, il est fort probable qu’un nouvel événement géopolitique, économique ou électoral vienne réveiller la volatilité. Et c’est à ce moment-là qu’il faudra être prêt.

Trade clôturé : OTIS (suivi de la newsletter de juin)

Je vous parlais le mois dernier d’Otis, avec un titre jugé sous-évalué à 94 USD.
J’ai mis en place un synthétique le 6 juin, payé 175 USD. Le 1er juillet, j’ai tout clôturé pour 524 USD. Soit près de +200% en 4 semaines. Pas mal et je l’avais mentionné dans ma newsletter de juin !

Le titre n’a pas atteint les 105 USD initialement visés, mais comme Otis (et le marché en général) est désormais en zone de surachat, j’ai préféré encaisser mes profits.

Mon portefeuille aujourd’hui ?

Aucune nouvelle position et rien sur mon radar. Je continue à détenir mon synthétique Google ouvert en mai, qui affiche désormais un gain d’environ +200%. reste positionné car je pense qu’il y a encore du potentiel, et que le prix reste sous-évalué. Mais je surveille de près.

Mes ventes de puts affichent des profits supérieurs à 90% et je compte bien tous les fermer avant de partir en vacances.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ces trades écrivez-moi directement :

david@hall-invest.com ou visitez mon site : www.hall-invest.com

Et comme toujours, si cette newsletter vous a plu, partagez-la avec un ami intéressé par les options. Le savoir, c’est encore meilleur quand on le partage.

À très bientôt,

Bonjour à tous,

Vous souvenez-vous de la date du Liberation Day du mois d’avril ? Eh bien… accrochez-vous : le 9 juillet 2025 sera peut-être un nouveau jour à marquer d’une pierre rouge. C’est la deadline que Donald Trump a fixée pour conclure (ou non) les négociations commerciales avec l’Union Européenne.

Certains commentateurs annoncent un mini-apocalypse si aucun accord n’est trouvé. Tarifs douaniers massifs, tensions accrues, marché en chute libre… Mais moi, je préfère poser une question simple :

 Trump bluffe-t-il ? Qu’en pensez-vous ?

Ce que les options nous disent

Les marchés, eux, ont une opinion claire : oui, il bluffe.

Comment le sait-on ? Grâce aux options. En clair, la volatilité implicite autour du 9 juillet est modérée. Le marché n’anticipe pas un cataclysme. Il n’y a pas de grande différence de volatilité sur les options sur le S&P500 entre le 3 juillet et le 11 juillet.

Prenons un exemple concret : un put sur le SPY, échéance au 11 juillet, strike à 593 USD, acheté le 2 juin pour 1.150 USD. Autrement dit :

• Si le S&P500 chute de plus de 2% d’ici là (en 39 jours), le trade devient rentable.
  
• Mais 2% en 39 jours, cela correspond à un rythme annualisé de 18%. Plutôt ambitieux pour une pure spéculation…
  

Leçon du mois : L’assurance oui, le casino pas trop

Alors est-ce que j’achète ce put ? Non.

Pourquoi ? Parce que je ne parie pas sur l’Armageddon.

En revanche, utiliser ce put comme une assurance, pour couvrir mon portefeuille contre une chute brutale avant le 9 juillet, cela pourrait avoir du sens. C’est la beauté des options : on peut protéger sans paniquer.

Mon trade du mois : Google (suite mai)

Petit suivi de transparence comme promis : je vous parlais en mai d’un potentiel synthétique sur Google.

Coût d’entrée : 831 USD

Valeur aujourd’hui : 2.210 USD

Résultat : très beau gain… et je n’ai pas encore vendu.

Pourquoi ?

Parce que malgré cette belle envolée, je pense que Google est encore sous-évalué (oui, même après +160% sur l’option). Et surtout, les dernières annonces autour de l’IA ont dissipé certains gros nuages au-dessus de la tête de l’action. Le risque que Google soit écrasé par l’IA me semble avoir réduit. Pour de multiples raisons Google me semble encore très bien placé pour gagner la guerre de l’IA.

Idée trade du mois : OTIS, l’ascenseur… de rendement

OTIS, le fabricant d’ascenseurs, est une entreprise stable avec une belle visibilité. Depuis 18 mois, le titre oscille entre 90 et 105 USD. Le titre est actuellement survendu et à 94 USD. Avec les éléments actuels au 2 juin 2025 : un put vendu à 90 USD peut générer :

• Environ 10% de rendement pour une échéance du 18 juillet 2025 (soit 45 jours)
  
• Voire 50% si vous utilisez la marge du broker
  

Et si dans le cas, assez improbable, que le titre tombe en dessous des 90 USD et que vous êtes assigné ? Vous achetez OTIS à 20 fois les bénéfices 2026. Rien d’extravagant pour une belle société industrielle.

Une question ? Un doute ? Un trade à analyser ?

Vous pouvez m’écrire à tout moment sur   david@hall-invest.com

Ou visiter mon site :  www.hall-invest.com

Et si cette newsletter vous a plu, n’hésitez pas à la transférer à un ami intéressé par la Bourse et les options. Le savoir financier est encore plus puissant quand il circule librement.

À très vite pour la newsletter de juillet. D’ici là, on surveille Trump… et surtout, on surveille la volatilité.

Bonjour à tous,

Merci Monsieur Trump, grâce à vous j’ai gagné encore plus d’argent sur les options. Je vous rassure moi c’était sans le délit d’initié dont certains dans l’entourage du Président américain sont suspects. Personnellement je ne compte pas finir en prison !

Impossible de ne pas être au courant : il y a un mois le 2 avril 2025 Donald Trump appliquait des droits de douane massifs pour le monde entier. Ceci était annoncé lors du fameux “Liberation day”. Ça n’a pas manqué, le marché a été libéré de toute énergie et a vite coulé (presque que 15% en moins d’une semaine). 

Autre résultat immédiat ? De la volatilité, beaucoup de de volatilité avec le VIX (index de la peur) qui atteignait 60 quelques jours plus tard. Un niveau historique, vu une seule fois dans l’histoire quelques jours pendant la période du Covid. 

Et qui dit volatilité dit… opportunités. J’adore la volatilité.

Volatilité = primes beaucoup plus élevées pour les vendeurs d’options. Et justement, début avril, j’ai vendu plusieurs puts sur des entreprises solides (comme Adobe ou Nvidia voir une copie d’écran ci-dessous de quelques trades), dans des conditions favorables. Résultat : des très beaux profits (1,500 USD sur Adobe), générés simplement en jouant le rôle “d’assureur” sur les marchés. Quand tout le monde paniquait, et bien moi j’amassais des primes mais aussi des actions en réinvestissant les primes perçues.

Mais avec quelques regrets : j’aurais pu (dû) faire encore mieux.

Pourquoi ? Parce que j’ai vendu trop tôt. En effet j’avais vendu des options quelques jours plus tôt fin mars. Et donc me suis retrouvé début avril avec moins de “budget” pour prendre des positions supplémentaires. C’est la beauté (et la frustration !) des options : même une stratégie gagnante peut être optimisée.

👉 Leçon du mois : avant une grande annonce, il peut parfois être judicieux de temporiser. Ne pas utiliser tout son budget d’option au début du mois.

Potentiel trade du mois : A l’heure ou j’écris ces lignes le marché s’est un peu rétabli. Le VIX est redescendu a 22 (niveau encore élevé mais plus acceptable). Un titre comme Google paraît encore sous-évalués (entre 15 et 25%). Pour ceux qui aiment cette action c’est peut être une bonne idée de monter un call synthétique (achat d’un call et vente d’un put a une même échéance longue). Si vous ne connaissez pas cette stratégie, je vous invite à la découvrir — c’est l’une de mes préférées pour capter la hausse sans immobiliser trop de capital.

Avec Monsieur Trump nous avons encore pour 3 ans et 8 mois de volatilité en perspective alors c’est le moment idéal de se perfectionner sur les options et d’en profiter.

📬 Comme toujours, si vous avez des questions, ou si vous voulez discuter de votre stratégie actuelle, écrivez-moi directement :
📩 david@hall-invest.com

Je suis toujours heureux d’échanger avec des investisseurs motivés, quel que soit leur niveau. Et si cette newsletter vous a plu, n’hésitez pas à transférer à un ami intéressé par la Bourse.

À très vite pour la newsletter de juin.

David Hall
www.hall-invest.com

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